ASSPI

Conseils pour réduire vos coûts d'impression

La journée sans papier

Ajouter un commentaire »

Le Paper Free Day, c’était le 27 octobre, mais on peut le revivre quand on veut et, tant qu’à faire, multiplier l’opération. L’initiative vient de l’AIIM (association for information and image Management), organisme de normalisation et de standardisation qui prône régulièrement bonnes pratiques et stratégies en matière de gestion de contenu. Plutôt pro papier électronique – on s’en serait douté – l’organisation veut sensibiliser l’ensemble des entreprises et les invite à prendre dès que possible le virage du numérique. Elle n’en avance pas moins de solides arguments qui pointent notre facilité à gâcher de la cellulose. Et parmi d’autres constats relevés par l’AIIM, « Les entreprises détiennent aujourd’hui 10 fois plus d’informations qu’il y a cinq ans. Nombre d’entre elles peinent à assurer le suivi des liasses de factures, fiches clients et autres documents qu’elles conservent. Dans les grands centres urbains, des archives et fichiers d’entreprise, en nombre sans cesse croissant, occupent quelquefois des locaux les plus coûteux ».

En marge de cette journée mondiale sans papier, Iron Mountain a publié les résultats d’une étude qu’elle a fait réaliser par Coleman Parks Research auprès de 600 entreprises sur six marchés européens (France, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne et Hongrie) : près de la moitié (45%) des entreprises interrogées sont confrontées à des problèmes pour gérer leurs informations tandis que 59% se disent préoccupées par l’espace que consomme le stockage des documents papier sur leur site. En outre, près de la moitié (49%) d’entre elles ne centralisent pas la responsabilité de la gestion documentaire, qui se trouve ainsi dispersée au sein de l’entreprise.
Pour Marc Duale, Président d’Iron Mountain, « avant de se lancer dans un programme de réduction du papier, les entreprises doivent déterminer quelles informations elles détiennent et distinguer celles qui présentent le plus de risques et de valeur. Les entreprises efficaces dans ce domaine conservent leurs dossiers critiques hors site, en toute sécurité, numérisent leurs documents papier et, lorsque cela est approprié, les détruisent et les recyclent ».

Souces : Printnews.

A lire aussi

Consommation de papier des grandes entreprises françaises

Guide green IT WWF

1ère bonne résolution 2011 : j’imprime moins

Guide des achats pour un bureau vert

Ajouter un commentaire »
  1. l est recommandé de demander aux fournisseurs et fabricants d’éliminer le plus possible les emballages excessifs.
  2. Lors de l’achat de photocopieurs ou d’imprimantes, opter pour des appareils offrant l’option recto verso et d’autres fonctions à portée environnementale, par exemple les photocopieurs munis d’une fonction de veille automatique pour économiser l’énergie ainsi que des appareils EnergyStar.
  3. Lors d’achat de télécopieurs, favoriser ceux qui permettent de programmer la fréquence d’impression des reçus. Il est recommandé d’utiliser le papier standard, beaucoup plus économique que les rouleaux de papier thermique.
  4. Favoriser l’achat du papier recyclé en ajoutant à vos commandes des normes et spécifications qui privilégient au maximum les matériaux recyclés, dont une forte proportion de matière postconsommation. Dans le cas des produits comme les enveloppes et les chemises, il est préférable d’utiliser des produits non blanchis.
  5. Choisir des fournitures écologiques, réutilisables et durables.
  6. Utiliser de préférence des cartouches recyclées (comme les cartouches de poudre remises en état).
  7. Pour l’impression publicitaire, demander aux imprimeurs d’utiliser des encres végétales et éviter les encres métalliques, fluorescentes, et celles à base de pétrole. Les encres végétales couvrent une plus grande superficie pour une quantité donnée et sont plus faciles à enlever durant le recyclage que les encres à base de pétrole.
  8. Envoyer le matériel usagé dans des organismes d’économie sociale ou dans des écoles afin de prolonger leur durée de vie.
  9. Favoriser l’achat de grands écrans pour faciliter la lecture des documents à l’écran.
  10. Donner des références telles que l’ADEME.

Sources : Desjardins

A lire aussi

Guide green IT WWF

La lecture à l’écran, oui mais…

Le papier : préoccupation environnementale n°1

L’empreinte carbone de nos impressions

1 Commentaire »

L’empreinte carbone est le poids de carbone qui a été nécessaire pour concevoir, fabriquer, transporter, utiliser et éventuellement détruire l’objet.

Imprimer une page, nécessite de fabriquer une imprimante, du papier et de l’encre, les transporter jusqu’à son utilisateur et d’assurer leur destruction une fois utilisés. Il faut donc compter la fabrication, le transport et l’utilisation proprement dite (de quelle energie a-t-elle besoin ?) et ne pas oublier d’inclure sa destruction ou son recyclage. Maitriser son impact sur l’environnement, commence donc par mesurer ce qu’on fait, même lorsqu’il s’agit d’imprimer une simple feuille de papier.

Lexmark a donc essayé de calculer l’empreinte carbone d’une page imprimée avec une imprimante jet d’encre multifonction. On notera que Lexmark a choisi une imprimante jet d’encre. Une imprimante laser a une empreinte écologique bien plus importante. Sa consommation d’electricité est netement plus importante et le processus de fabrication plus complexe faisant appel à des produits complexes comme des semi-conducteurs ( le tambour) et des générateurs de laser.

Dans son étude annuelle sur les impressions et l’utilisation des imprimantes en mode privé ou professionnelle Lexmark a estimé à 68% la part due à l’utilisation d’une imprimante. C’est-à-dire que : la fabrication, le transport et le recyclage des imprimantes ne contribuent pas à plus d’un tiers (32%) de l’empreinte écologique d’une impression avec une imprimante jet d’encre multifonction. Ce que sous entend Lexmark aussi, c’est que si vous voulez réduire votre impact sur la nature vous devez le faire vous-même, ne demander pas aux fabricants d’imprimantes de faire des efforts…

Le Papier représenterait 47 % de l’empreinte carbone et serait donc la première cause d’émission de gaz à effet de serre.

La consommation énergétique contribuerait à environ 10%. Mais attention, uniquement pour une imprimante jet d’encre. Une imprimante laser consommerait beaucoup plus.

L’encre, serait pour seulement 11% du bilan carbone d’une impression.

Ces données sont bien entendu à nuancer sachant qu’elles ont été publiées par un constructeur d’imprimantes mais elles recouvrent une réalité.

A lire aussi

Une démarche éco-responsable

10 pratiques d’impression économes et durables

Guide green IT WWF

Les entreprises européennes peuvent mieux faire en matière de recyclage

Ajouter un commentaire »

Les employés auraient-ils la fibre plus verte que leur entreprise ? Oui selon une enquête réalisée par Lexmark qui révèle que la majorité des collaborateurs pense que leur entreprise peut encore faire des progrès en matière de recyclage. Parmi les 619 employés européens sondés par Lexmark dans onze pays en mars 2011, 70 % ont déclaré que leur entreprise recyclait le papier. Plus de la moitié (57 %) recycle les cartouches d’imprimantes et plus d’un tiers récupère le plastique, le verre ou les appareils électroniques. Toutefois, malgré ces chiffres encourageants, 86 % des personnes interrogées pensent que leur société pourrait recycler encore davantage.

Même si le recyclage est assez généralisé dans les entreprises, une personne sur dix affirme que sa société ne récupère rien du tout. Plus d’un tiers de ces personnes (34 %) souligne qu’il n’y a pas de politique de recyclage mis en place sur leur lieu de travail. D’autres encore (21 %) disent que recycler est trop compliqué, trop cher, que cela prend trop de temps ou trop de place.

En revanche ceux qui recyclent ont un discours clair sur les atouts de la démarche. Plus des deux tiers (68 %) affirment que leur entreprise fait cela pour contribuer à la sauvegarde de l’environnement, et beaucoup identifient d’autres avantages pour l’entreprise en général : faire des économies (27 %), réduire son empreinte carbone (25 %), motiver le personnel (21 %) et améliorer l’image de l’entreprise (21 %).

« Il est rassurant de constater que beaucoup d’entreprises recyclent et sont conscientes du double avantage environnemental et économique dont elles peuvent bénéficier grâce à cette activité », déclare Etienne Maraval, directeur marketing et communication de Lexmark France. « Cependant, il est clair que des améliorations pourraient encore être appliquées. Il est donc important pour les entreprises de faciliter le recyclage au travail.

A lire aussi

Le papier recyclé

Le papier : préoccupation environnementale n°1

Le développement durable dans les « activités de bureau »

Comment mobiliser les salariés autour d’un projet de développement durable ?

Ajouter un commentaire »

Réduction des déchets ou de la consommation d’énergie, optimisation des process, gestes verts : quelle que soit la taille de votre entreprise, des actions simples peuvent être envisagées pour rassembler l’ensemble des salariés autour d’une problématique fédératrice.

Impliquer les salariés
Une stratégie de développement durable ne saurait être efficace sans une implication forte de l’ensemble du personnel. Pour cela, n’imaginez pas une journée spéciale dédiée à cette thématique sur un coin de table, avec le responsable marketing et le référent développement durable de l’entreprise. Incitez l’ensemble des salariés à proposer des idées et impliquez fortement les personnes les plus motivées dans l’organisation de la manifestation.

Définir des objectifs chiffrés
Sortez des grandes intentions de principes et basez vos actions sur du concret. Vous avez pour objectif de réduire la consommation de papier ? Définissez un nombre idéal de ramettes à consommer et communiquez tous les mois auprès de vos salariés sur le respect ou non de cet objectif.

Communiquer autour de sa démarche
S’engager dans ce type de démarche est gratifiant pour les salariés et développe l’esprit d’équipe, le sentiment d’appartenance et la collaboration entre les différents services. Autant de valeurs que la plupart des sociétés sont désireuses de renforcer pour booster leur attractivité et accroître leur image auprès de leurs partenaires, clients, voire même leurs futures recrues ! Profitez donc de cette thématique porteuse pour faire parler de votre société dans la presse.

Source : eco-jonction

A lire aussi

1ère bonne résolution 2011 : j’imprime moins

Le développement durable dans les « activités de bureau »

10 pratiques d’impression économes et durables

Le papier recyclé

Ajouter un commentaire »

Qu’est-ce qu’un papier recyclé et quelles sont ses exploitations possibles ?

On appelle « recyclé » un papier comprenant au moins 50% de fibres cellulosiques de récupération (papier-carton), c’est à dire qui proviennent de déchets de papier imprimé (post-consommation). Beaucoup de fabricants proposent une teneur de 100% pour des grammages de 60 à 350 g/m² pour tous types d’impressions et d’éditions sous divers coloris.
Les déchets de papier proviennent de déchets de papeterie, de haute qualité (pré-consommation) et de déchets imprimés (post-consommation).
Si la teneur en fibres cellulosiques est inférieure à 100%, il s’agit alors d’un mélange de fibres recyclées et de fibres vierges, par exemple : 90/10, 75/25, 60/40 ou 50/50.

Enfin, au cours du recyclage, le papier peut être désencré ou non, blanchi ou non et lavé au savon biodégradable.
Le papier le plus « écologique » est le papier 100% recyclé de post-consommation, non désencré, non blanchi. Il est de couleur gris-beige clair.

Les démons du papier recyclé

Le papier recyclé a longtemps souffert de sa mauvaise réputation : il était considéré alors comme pelucheux et absorbant pour l’encre avec une abondance de poussières qui favorisait le bourrage papier des imprimantes. Ce n’est heureusement plus le cas et de sérieux progrès ont été réalisés comme en témoigne la satisfaction de nombreux organismes et administrations.
Du côté des fabricants de matériel d’impression, de nombreux constructeurs garantissent que le papier recyclé peut être utilisé sans problème sur tous les appareils (sans augmenter le taux de d’incidents papier ni la consommation de toner ou d’encre).

Le recyclage des vieux papiers ne se réalise malheureusement pas ad vitam aeternam. En effet, au fil des opérations de recyclage, la qualité des fibres diminue : elles sont abîmées et ont tendance à se raccourcir. Selon le type de papier à fabriquer, on estime qu’une même fibre peut être réutilisée en moyenne de 2 à 5 fois. C’est pourquoi il faut ensuite introduire dans la fabrication du papier recyclé des fibres vierges en complément des fibres recyclées.

Des écolabels pour s’y retrouver

Des écolabels permettent de certifier la qualité et le faible impact sur l’environnement du reclyclage et de l’utilisation de papiers recyclés : écolabel allemand (« Ange bleu »), écolabel nordique (« Cygne blanc ») et l’écolabel européen.
Les principales caractéristiques garanties par l’écolabel européen sont :
– Utilisation exclusive de fibres recyclées ou vierges provenant de forêts gérées de façon durable
– Limitation de la consommation d’énergie au cours de la production
– Réduction des émissions aériennes de souffre et de gaz à effet de serre au cours de la production
– Diminution de la pollution de l’eau par les composés chlorés et les déchets organiques au cours de la production.

Source : Notre-planète.info

A lire aussi

1ère bonne résolution 2011 : j’imprime moins

Le papier : préoccupation environnementale n°1

Les labels bureau vert

L’avenir du papier (suite)

Ajouter un commentaire »

Dans notre article Le papier : avenir de la production nous évoquions les diverses pistes de recherche explorées pour la production de « papier ». Il semble que les choses avancent puisque à l’occasion du salon Eco-products 2010 qui se tient actuellement au Japon, Sony a dévoilé pour la première fois au public son prototype de papier électronique flexible.

D’une diagonale de 13,3 pouces, ce e-paper reste cependant très secret puisque Sony n’a communiqué aucune information concrète concernant les spécifications de ce dispositif, qui est sans doute loin d’être prêt à être commercialisé.

Reste que la présentation publique de ce prototype permet de juger des progrès de la firme, qui avait déjà dévoilé il y a quelques temps un modèle de papier électronique de 4,8 pouces pour une résolution de 640 x 480 pixels, intégrant un écran TFT organique et utilisant un matériau semi-conducteur nommé PXX résistant à l’humidité et à la lumière. Rien ne dit cependant que l’entreprise a utilisé le même principe pour ce nouveau prototype.

13,3 pouces, une diagonale qui s’approche de celle d’une page de journal et qui permet d’imaginer à quoi pourrait ressembler la lecture au quotidien dans quelques années.

A lire aussi

Le papier

Le papier : préoccupation environnementale n°1

La guerre écolo des supports

Imprimer responsable

Ajouter un commentaire »

L’impression est plus que jamais un maillon clé d’une politique green IT. Consommatrice de ressources diverses, la stratégie d’’impression doit être repensée en profondeur. Afin de mieux comprendre en quoi elle peut représenter une source de gaspillage importante, il est utile de cartographier son impact à plusieurs niveaux.
Impact des impressions en entreprise :

  • La consommation de papier : Les salariés français utilisent en moyenne 75 kg de papier par an (SNESSI, été 2009).
  • La consommation énergétique : même en veille, le matériel consomme. Les imprimantes fonctionnent toute la journée pour quelques impressions.
  • L’utilisation de matières non renouvelables et polluantes contenues dans les cartouches d’encre, les toners et le matériel d’impression en général.

La multiplication des périphériques qui permettent d’imprimer a entraîné des stratégies de mutualisation de matériel. Mutualiser les périphériques a permis de diminuer l’achat de matériel, certes, mais a entraîné une hausse des déchets.

En France, en 2009, 18 milliards d’euros environ ont été dépensés par les entreprises pour l’impression. En moyenne, 28 pages sont imprimées par personne et par jour, dont 4 à 5 pages inutiles. Ces chiffres sont identiques à ceux mesurés en 2007 alors que les bonnes pratiques sont de plus en plus diffusées (Source : Observatoire des comportements d’impression en entreprise par Lexmark et Ipsos, mai 2010 ; étude réalisée en juillet/août 2009). Au total, les analystes du Gartner estiment à 200 milliards le nombre de pages imprimées en France par an, dont 32 milliards d’impressions inutiles… Des chiffres dramatiquement élevés. Cela équivaut à plus de 400 millions d’euros de gaspillage.

Pourtant, les bonnes pratiques sont largement diffusées au sein des entreprises, sur Internet et dans les documents de communication des grands fabricants de matériel. Elles sont assez simples quand il s’agit de réduire la consommation de papier mais plus complexes pour les autres domaines.

La check-list proposée ci-dessous permet de travailler sur différents points complémentaires :

  • Favoriser les imprimantes gérant un mode recto/verso pour économiser le papier consommé, mode draft pour les impressions courantes…
  • Inciter les lecteurs d’un mail à ne pas l’imprimer,
  • Diffuser les documents par mail en PDF, plutôt que de les imprimer sur papier,
  • Utiliser des processus de gestion documentaire (GED),
  • Utilisation de système d’identification afin de filtrer et limiter la consommation d’impression,
  • Remplacer des imprimantes locales par des imprimantes réseaux partagées,
  • Favoriser la mise en place d’imprimantes multifonctions pour regrouper les fonctions sur une seule machine,
  • Installer des « timers » sur le courant électrique pour les équipements ne disposant pas de veille automatique (imprimantes d’ancienne génération par exemple),
  • Acheter des imprimantes avec le label « Blue Angel » ou bien avec des critères objectifs de « Blue Angel »,
  • Optimiser la gestion de fin de vie (recyclage) des cartouches (carton de reprise à prévoir).
  • Utilisation de cartouches plus écologiques (bâtonnets à encre solide),
  • Utilisation de kits de recharge.

Il est donc important de continuer à accompagner les entreprises dans leur politique de rationalisation des impressions en les aidant tout au long de leur projet. Une démarche globale doit donc être déployée : bilan carbone des impressions, audit des habitudes d’impression (basé sur les usages), préconisations, accompagnement au changement, aide à l’achat de matériel, intégration d’un logiciel d’audit, de suivi et de pilotage des impressions. Autant d’éléments qu’il est important de prendre en compte pour déployer une politique de gestion d’impression efficace. Il est alors possible de répondre aux différentes problématiques posées par les impressions dans une entreprise et d’agir sur les leviers suivants : la consommation de papier, les utilisateurs et l’achat de matériel. Les objectifs sont simples : analyser les habitudes d’impression pour diminuer les impressions inutiles, apprendre à imprimer mieux, réduire la consommation de papier et la consommation énergétique et enfin rationaliser le matériel.

Source Econo-Ecolo

A lire aussi

Le papier : l’avenir de la production

Ajouter un commentaire »

Depuis de nombreuses années, différents groupes de recherche travaillent sur la mise au point d’un support particulier appelé « papier électronique ». C’est un dispositif d’affichage qui présente les qualités de réflexion du papier et qui peut être mis à jour de manière électronique. Le fonctionnement de ce dispositif repose sur une encre électronique intégrée dans le « papier ». Seul l’apparition d’un texte ou son renouvellement sont liés à des impulsions électriques de faibles intensités (peu consommatrices d’énergie) après quoi ce support ne consomme plus d’énergie pour maintenir l’affichage. A en croire les sociétés qui soutiennent ces projets, les applications pour cette technologie semblent ne rencontrer aucune limite.

Le papier électronique inventé par Xerox porte le nom de  » Gyricon  » du grec, gyros : tourner et icône : image. Ce prototype concernant une nouvelle technologie d’affichage, est constitué d’une base de plastique souple sur laquelle repose une couche « d’encre électronique ». Cette couche d’encre est composée de milliers de minuscules billes bichromiques (mi-blanches et mi-noires) réparties à l’intérieur d’un film de silicone transparent. Le Gyricon, ainsi constitué, possède des propriétés qui tendent à se rapprocher de celles du papier. La lecture sur ce « papier électronique », comme sur le papier, résulte de la réflexion de la lumière ambiante. En nécessitant uniquement de l’énergie pour modifier l’affichage, ce prototype consomme 50 fois moins d’énergie que les livres électroniques de 1ère génération de type écran d’ordinateur.

Dans les années 90, le MIT développait une approche originale de cette question, une « encre électronique » applicable sur différents types de supports dont le papier et c’est là, outre les propriétés spécifiques de cette encre, le point intéressant de cette technologie. Le côté séduisant de cette technologie réside dans l’obtention d’une image qui ressemble plus à une impression sur du papier qu’à une image sur un écran d’ordinateur, l’avantage indiscutable étant de pouvoir faire varier l’image de chaque page par programmation. De plus, cette encre électronique peut s’appliquer sur les deux côtés d’une feuille de papier ou d’un autre matériau et le papier couché avec cette encre garde une certaine souplesse. Il peut être roulé ou courbé sans problème. Il peut également être photocopié. Lire la suite »

La guerre écolo des supports

Ajouter un commentaire »

L’industrie papetière est présentée régulièrement comme un secteur polluant, nuisible pour nos forêts et pour l’environnement.Alors depuis quelques années on présente l’électronique et les clés USB comme économiseurs de feuilles. Mais ces nouvelles technologies sont-elles si propres ? Qui présente le meilleur Bilan Carbone ?

Il y a des évidences : pour fabriquer du papier, il faut couper des arbres ! Le processus industriel est assez lourd et la consommation en énergie n’est pas négligeable.
On pourrait penser que le Bilan Carbone de l’électronique est nul, mais pour l’expédition ou le stockage des documents, il est nécessaire de construire des centres de données climatisés pour stocker les serveurs. La conception des clés USB nécessite du pétrole (plastique) et des cartes électroniques. Il faut également des équipements (ordinateurs) pour les expédier et les lire.
Le papier est un produit biodégradable et recyclable à souhaits, sous réserve que les consommateurs fassent le tri en suivant correctement les filières mises en place.
Contrairement au papier, les jouets ou les maisons en bois ont la faveur du public et sont présentés comme des produits écologiques. Pourtant, ils sont tous issus du même endroit : la forêt ! Quelles que soient les filières utilisant le bois, l’important est bien la gestion des forêts en évitant par exemple des coupes illicites tout en garantissant le maintien de la biodiversité. Plusieurs certifications ont été mises en place afin de guider les consommateurs : PEFC, FSC, NF Environnement.
Nous ne pouvons pas en dire autant de l’électronique. Pourtant, nous sommes souvent sollicités par nos institutions (banques, téléphone, énergies) pour passer du courrier postal au courriel, sous prétexte de faire un geste en faveur de l’écologie. Soit dit en passant, bien que cela fasse faire des économies substantielles aux banques (impression, mise sous pli, frais d’expéditions…), cela est rarement accompagné par une réductions de nos abonnements…
Mais que l’on ne se trompe pas, l’électronique présente notamment ces avantages : il est plus agréable de se promener avec un clé USB que 5 kilos de papier sous le bras et vive le gain de place dans les locaux d’archivage après la numérisation des documents. De plus, il est possible de de ré-écrire plusieurs fois sur les supports électroniques.
Nous voyons bien qu’en fonction des besoins, le papier et l’électronique ont leur place dans notre vie quotidienne. Comme beaucoup de choses, ces produits sont complémentaires avec leurs avantages et inconvénients.
Source : carbone 11

A lire aussi