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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

Réduction des coûts : bien sûr mais pas seulement

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Certains spécialistes rappellent que les frais généraux représentent entre 15 et 25% du chiffre d’affaires de l’entreprise et que l’on peut économiser jusqu’à 30% de l’ensemble de ces frais, ce qui constitue environ 6% de résultat supplémentaire.

A l’intérieur de ces frais généraux, les coûts d’impression peuvent atteindre 1/5ème. Pour les maîtriser, voire les réduire, il n’y a que deux options : soit maîtriser les coûts, soit maîtriser la consommation. Diminuer les volumes imprimés et, pour une même page imprimée, diminuer la consommation de papier et d’encre, diminuer les coûts fixes d’acquisition ou de location de matériels surdimensionnés, inadaptés : ce sont les deux premières pistes à suivre pour un résultat rapide et le lancement d’une optimisation plus approfondie de la gestion du document.

Petit exemple pratique : une PME de 8 personnes est équipée d’un  copieur N&B qui produit 4000 pages par mois, d’un copieur couleur qui en produit 3 000 et de 5 imprimantes individuelles qui produisent environ 500 pages chacune. En moyenne, entre les consommables, la location et l’amortissement du matériel, ses impressions lui coûtent 450 € par mois, soit un budget annuel de 5 400 €.

La mise en place d’outils centralisés, de certains usages (recto-verso, N&B par défaut), la négociation des contrats de location et de maintenance suffisent à faire une économie de 20 % par an et ce, dès la 1ère année. Ainsi, notre PME a gagné 1 000  € par an, des outils plus adaptés aux besoins de ses collaborateurs, et elle peut promouvoir une démarche environnementale.

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Bien qu’il soit dorénavant admis que les coûts d’impression représentent entre 1% et 3% du chiffre d’affaires annuel d’une entreprise, 80% des PME françaises n’ont toujours pas de politique de réduction des coûts d’impression.

Tandis qu’une majorité de PME  se sont équipées d’une imprimante multifonction (MFP), seules deux PME sur dix encouragent leurs collaborateurs à l’utiliser pour numériser les documents et partager l’information plus facilement. L’enquête révèle que les PME ont investi dans des équipements de haute qualité, cependant l’utilisation d’un MFP reste basique : 86% pour l’impression, 43% pour la photocopie et seulement 16% pour la numérisation.

La mise en place de bonnes pratiques n’a pas encore été suffisamment encouragée. Pourtant, une imprimante multifonction offre un immense potentiel de productivité à une entreprise… Encore faut-il savoir l’exploiter. Moins d’un quart de ces entreprises (23%) propose l’utilisation de l’impression recto verso par défaut, une initiative qui diminuerait le coût de la page imprimée. Elles ne sont que 20% à encourager la dématérialisation des documents (numérisation et envoi par email ou sauvegarde sur clé USB par exemple), 15% à offrir des guides d’utilisation pour l’impression couleur, et 7% à proposer un système d’authentification personnelle.

La réduction des coûts passe encore essentiellement par la négociation à la baisse des coûts d’acquisition et de fonctionnement (achats de matériels, achats de consommables, contrats de maintenance) au détriment d’une stratégie d’impression à long terme orientée vers la productivité.

Pourtant les 65% de PME françaises à avoir pris des mesures reconnaissent que la réduction des pages imprimées vient plus de pratiques ponctuelles que d’une réelle stratégie d’impression : seules 2 PME sur 10 imputent la diminution des pages imprimées à une amélioration des bonnes pratiques dans leur entreprise.

Cette gestion stratégique de l’impression (contrôle de l’accès à la couleur, dématérialisation des processus documentaires, mobilité) tient une grande place dans la réduction des coûts d’impression pour les 12% d’entreprises l’ayant déjà adoptée. Cependant, il reste encore un grand travail d’information à faire auprès des dirigeants de PME, car près d’une PME française sur deux (41%) ne voit l’impression que comme une commodité.

Ainsi la mise en place de bonnes pratiques d’impression et l’utilisation optimisée des systèmes d’impression permettent de maîtriser les coûts et d’améliorer la productivité.

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La réduction des volumes d’impressions permet  de réaliser des économies conséquentes tout en préservant l’environnement. Le budget impression moyen est de 1 à 3 % du chiffre d’affaires ou du budget d’une l’organisation, soit 300 à 1 200 euros par an et par salarié. Or, on peut facilement réduire les volumes d’impressions de l’ordre de 30 %. Associée à un système de badge ou de code secret (code PIN), la consolidation des moyens d’impression est souvent l’outil le plus efficace.

La suppression des imprimantes individuelles au profit de multifonctions en réseau nécessite un investissement conséquent. Mais le jeu en vaut la chandelle. En consolidant 2 600 imprimantes personnelles sur 550 imprimantes partagées en réseau, Rhodia a pu réduire ses coûts de 20 à 40 % selon les sites. La consolidation a permis de diviser par 25 le nombre de cartouches d’encre utilisées et le passage au mode recto-verso par défaut de réduire de 60 % la consommation de papier pour les impressions noir et blanc.

Autre exemple : en divisant par dix le nombre de périphériques d’impression, Sodexho a réduit de 30 % ses coûts d’impression. Tous ces retours d’expérience montrent qu’une stratégie Green IT correctement articulée peut réduire le budget opérationnel d’une DSI d’au moins 20 %. Une belle perspective en période de crise.

Sources : greenit.fr

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Les entreprises se préoccupent enfin des coûts de leur parc d’impression. Ces derniers sont longtemps restés en dehors de la démarche qu’elles ont entamée depuis quelques années pour mieux les contrôler. Tout y est passé pourtant, du poste de travail jusqu’à l’infrastructure réseau la plus complexe. Sauf les imprimantes. Car celles-ci ne sont pas considérées comme des produits « nobles » , trop marquées « commodities » , et surtout parce que la gestion du parc d’imprimantes a toujours été éclatée entre plusieurs services. À l’informatique la tâche de s’équiper de matériels d’impression au plus bas prix, aux services généraux, celle de s’occuper des consommables.Or, une politique de contrôle des coûts digne de ce nom doit fédérer sous une même férule tout ce qui peut aider à les gérer.

Les fournisseurs d’équipements, qui sont impatients d’assurer des services de gestion de parcs, constatent avec plaisir que leurs arguments commencent à porter, aidés en cela par la vague de contrôle des coûts qui agite leurs clients. Et par le Gartner Group, grand chasseur des TCO (total cost of ownership) devant l’Éternel : la société d’études a évalué de 1 à 3 % du CA ces coûts d’acquisition et d’exploitation des parcs d’impression. De quoi en refroidir plus d’un. Les entreprises ne sont pourtant que 12 % à connaître le budget total consacré à l’impression, selon IDC France.

À leur décharge, rien ne semble plus difficile et plus chaotique que de mesurer l’exacte étendue d’un parc par définition très fragmenté, avec un nombre parfois considérable de prestataires, de services clients, de consommables. Il est surtout compliqué de savoir qui imprime quoi. D’où la multiplicité d’offres d’audit qui voient le jour sur le marché, relayées par les constructeurs de multifonctions et d’imprimantes et aussi quelques spécialistes des services informatiques. Car pour l’instant, ce sont surtout les entreprises de plus de 1 000 salariés qui s’y intéressent, même si de l’avis des acteurs de l’industrie et de la distribution, les entreprises de toutes tailles peuvent être concernées par la maîtrise des coûts d’impression. Les petites et moyennes entreprises pourront bénéficier d’offres plus adaptées d’audit et d’accompagnement de cabinets indépendants mais ces offres n’en sont qu’à leurs débuts.

Source : décision distribution

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Coût à la page des imprimantes: une norme

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La plupart des fabricants d’imprimantes ont adopté une norme unique pour déterminer l’autonomie de leurs imprimantes : le test ISO/IEC 24711.
Par le passé, les fabricants d’imprimantes parlaient d’autonomies calculées à  »5% ». En réalité, il n’y avait aucune homogénéité dans les tests et leur fiabilité étaient extrêmement faible. Désormais, ils suivent une norme unique avec des conditions précises : les valeurs communiquées sont enfin devenues comparables.

  • Le principe : 5 pages différentes sont imprimées en continu jusqu’à épuisement des cartouches, en mode standard, sans activer aucune option d’économie .
  • Ce test est réalisé au moins 3 fois par type de cartouche pour améliorer la précision du test.

Ce qu’on apprécie, en plus du fait que le test soit réalisé plusieurs fois, c’est la diversité des pages imprimées. Elles sont vraiment représentatives de ce que nous imprimons — c’est même, nous semble-t-il, plus chargé que la moyenne de nos tirages. Ce ne sont vraiment pas des pages économes en encre. Aussi peut-on se dire que le coût communiqué est même plutôt pessimiste… à un détail près.

La réserve sur le test ISO

Ce détail, c’est le choix de l’impression en continu. Personne ne sort 800 pages d’affilée. Généralement, après 1 à 5 pages, on éteint l’imprimante. Or à son réveil, pour éviter que les sorties d’encre s’encrassent, l’imprimante entame souvent un nettoyage interne, qui gâche un peu d’encre. Mine de rien, selon nos propres tests, de 5 à 20 % de l’encre est gâchée lors de cette opération. Moins vous imprimez, plus souvent l’imprimante est éteinte, plus vous gâchez d’encre.

Au final on peut considérer que les choses s’annulent. D’un côté, la norme ISO impose des pages plus chargées que la normale, de l’autre la procédure minimise un peu l’encre perdue. A la fin, les chiffres donnés semblent tout à fait satisfaisants, et une très bonne base de comparaison.

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Pour améliorer l’efficacité et réduire la charge de travail ainsi que les coûts informatiques associés, la plupart des PME ne se doutent pas que la première chose à faire est de réorganiser le processus d’impression. Beaucoup d’entre elles n’appréhendent pas correctement les coûts et les complications liés à une tâche d’impression considérée comme « simple ».
L’une des principales difficultés est l’impossibilité de gérer de façon centralisée, depuis un même poste d’administration, l’ensemble des imprimantes. Par exemple, les toners et le papier doivent être renouvelés régulièrement et les bourrages papier sont fréquents. À ces opérations de maintenance continue, s’ajoutent les appels à l’aide incessants dont l’énoncé commence souvent de la manière suivante : « quand je clique sur Imprimer, il ne se passe rien ». Pour l’administrateur, cela représente une source de problèmes infinie et des heures de dépannage.

La gestion des périphériques est également un problème important en matière d’impression. Dans la plupart des entreprises, l’environnement d’impression se développe de façon hétérogène au fil des années, cumulant divers modèles d’imprimantes. Pour les administrateurs, cela se traduit par des problèmes de maintenance récurrents causés par les nombreux pilotes d’imprimantes. À chaque changement de système, l’administrateur doit vérifier la compatibilité avec l’ensemble des imprimantes. Il doit donc identifier, tester et installer les pilotes correspondant à chaque imprimante, ce qui ralentit considérablement le processus d’administration.

Avec les imprimantes réseaux, il ne s’agit pas uniquement d’affecter l’utilisateur au bon groupe d’utilisateurs, par exemple l’équipe marketing ou commerciale, mais il faut l’affecter également à un lieu, par exemple une zone, un étage ou une aile d’un bâtiment. Ainsi, lorsqu’un utilisateur se connecte à un réseau, il souhaite que les imprimantes disponibles dans sa session se trouvent à proximité immédiate de son emplacement physique, pour un accès plus facile. Les utilisateurs des petites entreprises peuvent apprendre individuellement à mapper leurs propres imprimantes ou à les installer sur leur ordinateur de bureau. Cependant, lorsque le nombre d’utilisateur est plus important, cette pratique est peu vraisemblable.
L’impression peut être un véritable fardeau pour une infrastructure, nécessitant de nombreuses ressources informatiques et de réseau. Heureusement, il existe de nombreuses façons d’améliorer l’impression dans les PME.

L’installation d’un serveur d’impression est la première chose à faire pour résoudre les problèmes d’impression, même dans les petits environnements. L’administration et la mise à jour du système sont centralisées et simplifiées. Les interruptions du processus d’impression n’affectent pas immédiatement les applications. En outre, les infrastructures de type bureaux virtuels, serveurs de terminaux et de type « systèmes hôtes » restent stables grâce à l’externalisation du processus d’impression. Cette externalisation offre également un point de gestion centralisée de l’utilisation des ressources, telles que la bande passante.
Cependant, l’installation d’un serveur central d’impression nécessite du temps notamment lors des mises à jour, car chaque modèle d’imprimante fonctionne avec son propre pilote, parfois dans différentes versions selon les systèmes d’exploitation aussi bien côté serveur que côté client. L’utilisation d’un pilote d’imprimante virtuel constitue une solution pratique. Grâce à cette solution, le fabriquant du pilote original est identifié de façon centrale sur le serveur d’impression et une seule version de chaque pilote d’imprimante doit être identifié, testé et installé. Avec cette technologie, il n’est plus nécessaire d’installer les pilotes d’imprimantes sur chaque poste client et les anciens modèles d’imprimantes peuvent toujours être utilisés, même si les ordinateurs des utilisateurs sont mis à niveau, par exemple vers Windows 7.

L’utilisation des bons paramètres d’impression permet de réduire la charge réseau en optimisant la compression et en réduisant la puissance de calcul nécessaire. Le « Green IT » est aussi une tendance qui amène aujourd’hui les entreprises, à identifier précisément leurs coûts d’impression, réduire la consommation en papier, en encre et en toners, tout en ajustant au mieux le nombre d’imprimantes qu’elles utilisent.

Source Printnews

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TCO : Total Cost of Ownership ou coût total de possession. Ce terme est très employé en matière de coûts d’impression, peu défini.

Le concept de TCO a été développé par le Gartner Group en 1998. A l’époque, il s’agissait de permettre aux entreprises de mesurer le coût réel de leur parc de micro-ordinateurs. La méthode a depuis été appliquée pour calculer des coûts plus complexes : call centers, entrepôts de données ou encore solutions de CRM.  Pour une définition plus globale, on retiendra que le TCO est la somme des coûts directs et indirects liés à l’acquisition, l’utilisation et la maintenance du capital de technologie d’information tout au long de sa durée de vie. Le TCO distingue ainsi les coûts de déploiement initial et les coûts d’utilisation récurrents, incluant la maintenance et l’administration des outils, bien sûr, mais aussi la formation des utilisateurs finaux. Outre son analyse en profondeur de l’activité, l’autre grand apport du TCO est d’apprécier les coûts dans le temps : une dimension essentielle pour évaluer des choix économiques à long terme !

En utilisant cette méthode, le Gartner Group a estimé la ventilation des coûts sur 5 ans d’une solution informatique décisionnelle : 13 % pour le matériel, 19 % pour les logiciels, 29 % de coûts de mise en place et 39 % de coûts de support et d’infrastructure (les deux derniers étant exprimés en jours / hommes). « Le coût du logiciel est l’arbre qui cache la forêt ! commente Jack Voileau, Directeur du développement des Solutions pour les ERP chez SAS France. Dans le temps, le principal enjeu pour les entreprises est de maîtriser les coûts de formation et de support », poursuit-il.

Ces constats pour les systèmes d’informatique décisionnelle peuvent tout à fait être transposés aux systèmes d’impression : le principal enjeu pour les organisations est l’accompagnement des utilisateurs vers des pratiques d’impression plus économes et plus durables  et le support pour un parc fiable, évolutif et rationnel.

Aujourd’hui, le calcul de TCO pour les solutions d’impression intègrent l’acquisition du matériel, des consommables, les frais financiers, les contrats de maintenance, les interventions facturables. Il est encore difficile de mener un projet de rationalisation en intégrant les coûts de non  disponibilité du matériel, de gestion de stock des consommables et des matériels, de contrôle de factures, de mésusage des matériels. Les responsables des parcs d’outils d’impression pensent qu’il s’agit d’une méthode pour gonfler les coûts initiaux et mettre en avant de plus grandes économies. Pourtant, ces coûts indirects sont bien réels et non négligeables.

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Promu par les fabricants de copieurs puis par les constructeurs d’imprimantes, le fameux contrat de coût à la page est devenu Le modèle économique sur lequel se construit la majorité des politiques d’impression. Il couvre aujourd’hui toutes les typologies d’entreprises qui souhaitent globaliser leurs coûts de fonctionnement. Matériel, consommables, maintenance, le service de facturation à la page fédère toutes les charges pesant sur des imprimantes ou des copieurs. Un principe en apparence simple. On peut en effet le voir comme un forfait « tout compris », identique à ce que l’on trouve dans le monde de la téléphonie ou de l’automobile. La formule rassure bon nombre d’entreprises qui n’ont plus qu’à s’acquitter d’une facture mensuelle ou trimestrielle pour accéder à une infrastructure d’impression, en gardant le choix d’acheter ou de louer l’équipement.

Attention cependant à  la volumétrie inadaptée qui plombe le contrat, le matériel surdimensionné qui fait grimper le TCO (coût total de possession) ou encore les mauvais choix de financement qui asphyxient la trésorerie … des écueils existent mais le contrat de coût à la page n’est que la somme de compromis, une négociation où chaque partie doit trouver son intérêt.

« Le contrat coût à la page séduit désormais tous types de PME, y compris celles de moins de 10 employés », constate Daniel Mathieu, directeur du marketing, de la communication et du développement durable de Konica Minolta Business Solutions France. « Selon une dernière étude sur l’impression menée par GFK, 17,5% des entreprises ont déjà souscrit à un contrat coût à la page. Elles souscrivent même de plus en plus fréquemment à un tel contrat pour les imprimantes.

Source : Printnews

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Quand faut-il agir ? En pleine croissance, il convient plutôt de maîtriser la croissance des frais généraux, en baisse d’activité, il est trop tard. Il faut donc agir quand tout va bien, lors de réflexions sur l’organisation de l’entreprise, ses objectifs et les moyens de les atteindre. C’est donc l’occasion d’un plan d’action en matière de frais généraux.

Par quoi commencer ? Un plan de réduction des frais généraux doit commencer par une analyse des masses financières
concernées. La comptabilité ne permet généralement pas d’obtenir directement cette information. Il faut donc recombiner les données et les analyser.

Quels leviers d’action ? La baisse des prix par la négociation, la maîtrise de la consommation, la modification des spécifications pour les produits ou services, le choix entre « faire » et « faire faire », l’organisation des achats.

Qui va s’en charger ? Le recours à un prestataire externe peut apporter à l’entreprise une solution pour l’optimisation de ces frais généraux. La première caractéristique de ces cabinets est d’être tout simplement disponibles pourse pencher sur les dossiers.  La deuxième est qu’il est plus facile pour le Directeur Général de confier cette mission à un cabinet externe plutôt que de demander
aux collaborateurs, en plus de leur quotidien, d’assurer la mission ingrate d’éplucher les factures…

Comment mesurer le résultat ? La performance achats est généralement mesurée par la baisse des charges, l’augmentation moindre des coûts. Les indicateurs portent sur: décisions de non achat (meilleure utilisation des moyens existants), les différences entre budget N et N-1, les différences entre prix de marché et prix obtenus, les remises sur achats, le nombre de fournisseurs et les modes d’achats. Pour les frais généraux, la notion de satisfaction du client interne est importante. L’une des difficultés généralement rencontrée est que la performance ne se mesure pas seulement en terme de productivité mais aussi en terme de qualité et de suivi, difficiles à quantifier.

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Les employés français impriment toujours autant : entre 4 et 52 pages par jour selon le secteur d’activité. Cette consommation de documents papier représente entre 1 et 3% du budget de l’entreprise chaque année, ce qui pour un grand compte, peut représenter plusieurs dizaines de millions d’euros par an. A la décharge des employés, il faut dire que pendant longtemps, le sujet n’a pas intéressé grand monde dans l’entreprise. Les services généraux s’occupaient de l’achat ou de la location du parc de copieurs et les achats de consommables informatiques et le service informatique gérait la mise en réseau des machines et les achats d’imprimantes. Personne ne se souciait vraiment du coût réel des impressions.

Mais avec les différentes crises, les entreprises ont commencé à chercher des sources d’économie et elles se sont aperçues qu’en rationalisant leur parc de machines et en modifiant les habitudes des utilisateurs elles pouvaient réduire jusqu’à 30% de leurs coûts d’impression. Par ailleurs, la sensibilisation aux problématiques écologiques pousse les entreprises à essayer d’être plus vertueuses dans leurs usages. Pour y parvenir, il convient cependant de respecter certaines étapes :

  • L’audit : diagnostic précis et exhaustif des impressions (matériels, coûts, usages…)
  • La politique d’impression : pratiques, règles d’implantation, règles de gestion…
  • L’accompagnement des utilisateurs : pour les bonnes pratiques d’impression mais aussi les règles d’équipement et la gestion documentaire

La réduction des coûts d’impression est possible pour tous les types d’entreprises. Même les PME peuvent en bénéficier sans faire de gros investissements mais en adoptant quelques bonnes pratiques dans leurs achats et leurs usages. On peut estimer par ailleurs que le mouvement va s’accélérer car outre l’impératif économique voire écologique d’imprimer moins, les entreprises disposent de plus en plus d’outils pour les accompagner. D’abord les solutions de gestion d’impression mais aussi, plus globalement, les solutions de gestion de documents qui favorisent la numérisation et permettent de diminuer la circulation des documents papier. Enfin, l’arrivée de nouveaux supports comme les tablettes que l’on peut transporter facilement et qui fournissent un bon confort de lecture va sans doute contribuer à accélérer ce cercle vertueux.

Le projet peut être mené en interne, mais le plus souvent l’entreprise ne dispose pas des compétences ou du temps nécessaire pour un diagnostic efficace. Elle peut alors se tourner vers un intervenant extérieur. Qui sont-ils ?

Certaines SSII à la recherche de chiffres d’affaires proposent des prestations de réduction des coûts d’impression menées par un ingénieur réseau, un spécialiste systèmes. Ces sociétés cherchent à vendre des journées d’ingénieurs, des solutions logicielles pour dématérialiser mais ne peuvent pas vraiment vous accompagner dans votre optimisation. D’ailleurs si vous leur demandez d’optimiser les impressions dans leurs relations avec vous (synthèse des rapports de 10 pages maxi séparées du document principal, nombre limité de versions papier…), vous serez surpris de leurs réponses.La dématérialisation complète de vos documents est très tentante (100% d’économie sur le budget impression) mais, même en période de noël, il faut admettre une fois pour toutes que ça ne marche pas et qu’il faut passer par des étapes intermédiaires pour qu’un projet de dématérialisation soit efficace.

Les constructeurs ou distributeurs d’imprimantes et multifonctions vous proposent tous l’étude de votre parc. Et pour cause…Nous en avons déjà parlé dans Mon fournisseur propose d’auditer mon parc.

Certains cabinets de chasseurs de coûts proposent l’étude du budget impression mais leurs spécialités sont plutôt les flottes de voitures, la téléphonie ou la fiscalité. Ils traitent les impressions comme n’importe quel budget (réduction drastiques sans accompagnement et sans adaptation à vos spécificités), méconnaissent les acteurs du marché et les contrats, n’atteignent pas les % d’économies annoncés mais vous promettent de se rattraper sur vos autres postes d’achats.

Les cabinets de conseil spécialisés vous proposent de vraies prestations spécialisées. Leurs équipes sont le plus souvent issues du monde de la bureautique (constructeur ou distributeurs de multifonctions) ou de l’imprimante. Leurs compétences spécifiques leur permettent de s’engager sur un % d’économie et d’être rémunérés aux résultats.

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