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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

Un consultant ou un courtier ?

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Régulièrement nous revenons sur un sujet qui nous tient à cœur : l’indépendance du consultant.

Pour atteindre ses objectifs d’économie sur les budgets d’impression, une organisation peut soit s’appuyer sur sa propre connaissance du marché en réalisant un appel d’offres , soit déléguer cette prestation à un consultant qui se rémunèrera soit sur les économies générées soit sur la base d’un forfait soit un  mélange des deux.

Dans tous les cas, les missions du consultant sont de fournir une photographie précise de la situation existante, de préconiser des évolutions, de rédiger un cahier des charges issu des besoins du client et de ses choix stratégiques et d’accompagner le client dans la négociation. Au final, c’est le client qui décide avec quel partenaire et selon quelles conditions il souhaite travailler. C’est ma vision de mon métier.

Mais, il existe d’autres « visions ». Il s’agit en fait de courtiers qui représentent deux à trois fournisseurs et qui prétendent apporter aussi ce rôle de conseil. Mais, dans ce cas là, il est rémunéré par le prestataire choisi. Et, il est d’autant plus rémunéré, qu’il vend plus de produits et plus cher et qu’ il atteint un volume de chiffre d’affaires avec ce prestataire.  Il ne s’agit donc plus de conseil mais de vente. Or, ces courtiers se font passer pour des consultants en vous facturant leurs prestations. Ils sont ainsi rémunérés des 2 côtés et peuvent afficher des prix d’audit défiant toute concurrence.

Il est vraiment primordial d’exiger de votre consultant la garantie de son indépendance et qu’il s’engage à ne pas être rémunéré par un des prestataires pouvant répondre à la consultation.

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Des services d’impression gérés correctement peuvent:

  • réduire les coûts opérationnels de 30 %,
  • accroître la productivité,
  • favoriser le développement durable

Mais tous les fournisseurs ne sont pas en mesure de tenir des promesses sur ces trois plans.

Au moment de choisir un partenaire, les décideurs  peuvent tenir compte des critères suivants :

  1. Maîtrise de l’utilisation des équipements : le fournisseur contrôle tous les équipements et résout les problèmes afin d’éviter des temps d’indisponibilité superflus et de maintenir la productivité des collaborateurs
  2. Accompagnement utilisateurs : le fournisseur aide les collaborateurs à s’adapter à la nouvelle technologie et aux nouveaux processus de travail au moyen de programmes d’accompagnement au changement.
  3. Gestion des coûts et reportings permanents : un processus de reporting officiel est mis en place afin de montrer que les objectifs opérationnels (coût, respect de l’environnement, sécurité et respect des risques) sont atteints ?
  4. Approche multifournisseurs : le fournisseur supporte les équipements d’autres fournisseurs pour éviter aux clients de remplacer des appareils existants par des appareils de sa marque.
  5. Offre complète : l’offre peut être étendue aux centres d’impression internes et aux travailleurs nomades et à domicile.
  6. Flexibilité en matière de vente et de distribution : il y a un point de contact unique et une approche cohérente des services d’impression  pour les entreprises multinationales.
  7. Engagement en faveur de l’innovation : le fournisseur s’investit afin de comprendre les activités de l’entreprise et de proposer aux collaborateurs une approche novatrice pour doper leur efficacité – outre la simple gestion des impressions.
  8. Palmarès : le fournisseur peut avancer des références de qualité qui démontrent des résultats mesurables et durables.

Ces points sont parfois difficiles à évaluer sur un dossier papier mais ils peuvent (doivent ?)  faire l’objet d’une discussion préalable avec les candidats les plus intéressants.

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L’absence de politique globale d’équipement en matière de systèmes d’impression est très fréquente. Mais l’absence de réflexion de ce type est également constatée au premier niveau, celui des ateliers eux-mêmes.
Lorsqu’il s’agit simplement d’un équipement, dans un atelier intégré, il devrait y avoir cette approche globale des besoins et des moyens au sein du service.
Au niveau des ateliers intégrés constitués, de nombreux projets de modernisation portent sur le remplacement de machines dont les contrats de location arrivent à terme, sans réflexion ou projection préalable sur leur environnement général d’utilisation et les autres matériels en place. Cette démarche de renouvellement des équipements techniques au fil de l’eau n’est pas la plus adaptée ni la plus efficace. Elle ne permet pas de relier les éléments d’une même chaîne de production de documents alors que l’évolution technologique le favorise depuis déjà plusieurs années.
Au-delà de la simple évaluation des besoins existants (une machine, une production, un personnel affecté), il convient d’avoir une approche plus globale de l’ensemble des moyens d’impression au niveau de l’atelier : conditions et pertinence d’utilisation des autres matériels dans l’atelier concerné (offset, duplicopieur, copieur couleur, volumes de production, échéances des contrats…) mais également, si possible, au niveau de l’établissement (parc de copieurs en libre-service, voire parc d’imprimantes, volumes de production, échéances des contrats…).
Une modernisation efficace adaptée et cohérente des moyens d’impression permet une maîtrise des coûts et une baisse des coûts de production. Elle implique de mener une étude précise et préalable sur :

  • Les besoins globaux : libre service / atelier
  • Les moyens complets existants : imprimantes, copieurs, ateliers, sous-traitance

Cela peut constituer en fait le premier pallier d’une démarche de mutualisation plus importante ou ambitieuse des moyens et des besoins d’impression dans une administration ou un établissement public.

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Pour mener à bien une optimisation globale des moyens d’impression, nous avons vu qu’il est nécessaire de procéder, au préalable, à une étude sérieuse, afin d’en tirer tous les avantages en termes d’organisation, de coût et de méthodes. Cette approche est bien entendu également valable pour les ateliers de reprographie.
La dispersion des moyens techniques est toujours une cause d’augmentation des coûts de revient au sein d’une même administration. Elle constitue aussi souvent une gêne sur les plans de la fonctionnalité et de la productivité. Elle est due à la multiplication des sites géographiques ou à des unités considérées comme autonomes au sein de tel ou tel établissement.
Le développement rapide et prodigieux des technologies, l’arrivée massive de l’informatique dans tous les secteurs de la chaîne graphique et de ses filières de production, constituent une nécessité (et sans doute une chance) de modifier les comportements.
Les fabricants de matériels ont en effet privilégié la mise au point d’outils destinés au traitement de gros volumes, produits avec une grande qualité d’impression dans le cadre d’une productivité élevée et permettant un abaissement des coûts. Cette observation vaut aussi bien pour la couleur que pour le monochrome.

La mutualisation des moyens peut revêtir un aspect plus ou moins important.

  • Au sein d’un même établissement sur un même site ou sur des sites éclatés : il s’agit souvent d’ateliers dédiés à des services ou directions qui au regard de leurs missions réclament une certaine autonomie, mais qui pour pouvoir bénéficier des avancées technologiques et réduire leurs coûts ont choisi de partager un outil commun tout en maintenant une gestion propre.
  • Entre des ateliers appartenant à des établissements autonomes d’une même administration dans un périmètre géographique restreint : comme précédemment, ces ateliers pour pouvoir bénéficier des avancées technologiques et réduire leurs coûts ont choisi de partager un outil commun tout en maintenant une gestion propre. Ils sont liés entre eux par le biais de conventions qui fixent la part de chacun dans la répartition des dépenses au prorata de leurs productions.
  • Entre des établissements autonomes d’une même administration qui ont fusionné l’ensemble de leurs moyens au sein d’une seule unité de production : chacun de ces établissements rencontrant de grandes difficultés pour conserver un atelier, ils ont décidé de fusionner l’ensemble de leurs moyens (locaux, matériels et ressources humaines) au sein d’un seul atelier géré en commun.

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Les dépenses affectées au traitement du document imprimé (équipements techniques individuels, en libre service ou de production, ressources humaines, consommables, papier, gestion, etc…) peuvent représenter jusqu’à 5% du budget d’une entité administrative.

Nous vous proposons donc une série d’articles sur ce traitement et ses enjeux. Nous commençons aujourd’hui par une présentation des moyens d’impression disponibles et de leur utilisation.

Aujourd’hui, dans les organisations publiques, l’utilisateur a potentiellement accès à 4 moyens d’impression :

  • Les moyens individuels : ces moyens permettent de réaliser des documents-matrices sous forme imprimée et électronique dans des
    normes typiquement bureautiques. Leur utilisation permet au rédacteur de conserver la maîtrise maximale de son document au cours du
    processus de réalisation. En revanche, la qualité de la transmission de l’information par la mise en forme et/ou le rendu de l’impression ne dépendront que du rédacteur et de l’utilisation d’une imprimante personnelle aux capacités limitées.
  • Les moyens départementaux : ils comportent les imprimantes connectées au réseau d’établissement, les copieurs d’étage en libre-service connectés et non connectés au réseau d’établissement, les scanners, les petits outils de reliure (anneaux, spirales, peignes, bandes pré-encollées, agrafeuses) et de découpage (massicot à main). Ces moyens sont activés lorsque la réalisation du document nécessite des capacités (dépassant les capacités des moyens individuels) de reproduction, en nombre et/ou de façonnage, d’admission de formats, de force, et/ou de supports imprimables. Leur utilisation permet au rédacteur de conserver la maîtrise maximale de son document au cours du processus de réalisation. En revanche, la qualité de la transmission de l’information par la mise en forme,le rendu de l’impression et/ou le façonnage, ne dépendent à nouveau que du concepteur du document.
  • Les moyens professionnels : ils peuvent être des ateliers intégrés d’impression ou de reprographie ou des ateliers d’imprimerie. Du fait de l’évolution des technologies et des travaux à prendre en charge d’un tel service, ce noyau immuable intègre de plus en plus fréquemment, un module de traitement des fichiers informatiques soumis à l’impression via le réseau d’établissement ou de médias divers (disquettes, cartouches amovibles, clés USB, CD Rom, DVD, disques optiques…). La dimension de ces ateliers s’échelonne à partir d’une seule unité disposant d’un seul copieur de reproduction numérique monochrome (non) connecté, de divers matériels de façonnage, d’un agent dédié, jusqu’à un service complet mettant en oeuvre des personnels spécialisés, des solutions numériques mono et polychromes (non) connectées (copieurs, imprimantes, duplicopieurs…). Les volumes de production se situent dans une fourchette d’environ 1 million de copies par an à plusieurs dizaines de millions de copies par an.
  • Le recours au secteur concurrentiel : le recours au secteur concurrentiel ne doit pas être considéré seulement comme un moyen de pallier les incapacités à traiter la demande en interne, en permettant d’écrêter la charge ou d’apporter les compléments ou suppléments techniques et matériels requis. Il doit être présent dans toute démarche ou réflexion de modernisation des moyens internes de production graphique.

Le recours à l’un ou l’autre de ces moyens ou leur combinaison se décide à partie de :

  • La forme finale d’un document ainsi que des divers éléments le constituant : couverture, format, papier surfacé…
  • La longueur de tirage : capacité du matériel, temps d’exécution,coûts.
  • Le niveau de rendu (définition) de l’impression : impressions sensibles, rendus particuliers…
  • Les diverses réalités économiques : ROI.
  • Les outils d’aide à la décision.

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Le Facility Management (FM) consiste en une gestion globale des fonctions support de l’entreprise (services généraux) par des prestataires de services tiers spécialisés. La problématique principale du Facility Management est d’améliorer la qualité des prestations dans le cadre d’une réduction des couts. En France, le Facility Management est encore perçu comme une offre de management des services, englobant la gestion des prestations multitechniques (services aux bâtiments) et la gestion des prestations multiservices (services aux occupants).

Tous les secteurs, tertiaire et industrie, sont concernés, les très grandes entreprises comme les PME. Sachant toutefois que le choix du prestataire, le contenu de la prestation et le contenu du cahier des charges devront être adaptés à la taille de l’entreprise cliente, pour répondre au mieux aux besoins de chacun.

Autant dire que le FM permet de transformer des coûts fixes en coûts variables. Ainsi des gains de productivité sont envisageables en réorganisant les fonctions, avec un meilleur management des ressources humaines et par une optimisation des achats provenant d’une connaissance aigue des pratiques du marché. Au-delà, l’avantage qu’en retire l’entreprise cliente c’est d’être face à un interlocuteur unique globalisant un panel de prestations et s’engageant sur des résultats.

Pour que tout se passe au mieux, la fiabilité des engagements est assurée par un contrat permettant de budgéter une enveloppe annuelle. Il est évident que le bon déroulement de la prestation est lié à la qualité du prestataire, à ses compétences et à sa maîtrise de l’externalisation. Il est nécessaire que ce soit le client, c’est-à-dire l’entreprise, qui garde la maîtrise d’ouvrage en interne. La démarche à effectuer peut s’articuler comme suit :
– Identification du périmètre précis de la fonction.
– Validation de la faisabilité des prestations à fournir et à son éventuelle intégration.
– Définition des critères de mesure et de suivi de la prestation, suivant l’engagement sur des résultats convenus et une proposition des outils de contrôle.
– Prise en charge et basculement vers le prestataire avec la constitution de l’équipe et des interlocuteurs, transfert des connaissances et mise en route des indicateurs de niveaux de service.
– Suivi et évaluation de la prestation avec la publication des rapports d’activités, l’enquête de satisfaction des utilisateurs finaux et le suivi de la relation commerciale et plan de progrès.

Le FM est pour les entreprises une formidable opportunité, de garder le contrôle, en se déchargeant d’une part des activités connexes à leur cœur de métier. et ainsi de mieux se concentrer sur ce dernier ! C’est sans doute pour cela que les offres professionnelles qui s’adressent aux entreprises ont aujourd’hui le vent en poupe et qu’elles ne cessent d’accroître leur importance.

Pour le sujet qui nous intéresse des impressions, le FM est également en plein développement et les conditions de réussite d’un tel projet sont les mêmes que ceux énoncés ci-dessus de façon générale :

  • Identification du périmètre ou audit
  • Définition des prestations à fournir et de leur intégration dans l’organisation via des préconisation techniques, financières et organisationnelles.
  • Définition des engagements de services et proposition d’ outils de suivi et contrôle.
  • Suivi du parc et de ses usages et plan de progrès via les comités de pilotage.

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