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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

L’audit du parc d’impression

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La phase clé de l’audit

Dimensionnement, localisation, performances, niveaux de sécurité, consommation, nombre : comment se construire        un parc “ équilibré ” ? En conduisant un audit du parc actuel, complété par une évaluation du ressenti et des besoins des utilisateurs. Des outils existent pour l’audit des volumes mais leur utilisation tourne vite à l’usine à gaz.

L’intervention d’un spécialiste n’est donc pas superflue, d’autant plus qu’il sera amené à faire des préconisations d’architecture cible. Une première phase de découverte du parc peut être très rapide. Et l’entreprise dispose alors d’un bilan qui la positionne face aux canons de son secteur d’activité. Mais celui-ci n’est qu’approximatif.

Les mesures évidentes : standardiser et mutualiser

De cet audit découleront des préconisations. Hors, spécificités liées au métier des entreprises – que les offreurs prennent de mieux en mieux en compte – et à l’implantation géographique précise de leurs salariés, les mêmes recommandations reviennent souvent. Il faut standardiser. Ce qui permettra de jouer sur les volumes lors des achats de consommables, de ne pas avoir à garder en stock de nombreux types de toners, de remplacer facilement une imprimante par une autre en cas de panne et de se soucier au minimum des drivers. La prime revient donc aux constructeurs ayant des gammes très étendues et très homogènes, ainsi que des outils d’administration qui faciliteront la gestion de l’ensemble du parc.

Il faut aussi mutualiser, centraliser. Mais pas à outrance. Sans quoi certaines machines deviennent d’énormes goulets d’étranglement et doivent faire l’objet de contrats de niveaux de service difficiles à tenir. Dans une grosse entreprise, on préconise un rapport de un à quatre entre le nombre de périphériques d’impression et le nombre d’employés utilisant des outils bureautiques. Ce taux varie, bien sûr, selon le métier de l’entreprise et la fonction de l’employé. Le fait de changer le parc d’impression, ou du moins une partie, a également l’avantage de faire entrer dans l’entreprise des matériels bénéficiant des dernières technologies en matière d’économie d’énergie, comme la mise en veille automatique, ainsi qu’en matière d’administration. Avec des machines suffisamment récentes,  20 à 25 % des pannes peuvent être traitées à distance, via le réseau.

L’étape suivante consiste à instaurer des règles d’impression qui vont empêcher les utilisateurs d’abuser de certains dispositifs. Ces règles seront maintenues par des outils installés sur le réseau, qui contrôleront les accès et remonteront aussi des informations d’utilisation des périphériques, aussi bien à des fins de facturation que d’audit en continu.

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Les discrètes évolutions des systèmes d’impression

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Alors que les ventes de matériel s’essoufflent, les offres n’ont technologiquement jamais été aussi avancées. Tour d’horizon des évolutions marquantes des solutions.

Il est bien fini le temps où le jet d’encre était dédié à l’impression de photos dans un environnement domestique et le laser à la production bureautique. La nécessité de rationaliser, de réaliser des économies, de favoriser des comportements éco-responsables sont autant d’éléments qui ont conduit à revoir les critères de choix d’un matériel. Sans distinction de technologie d’impression, c’est avant tout le matériel et ses innovations qui facilitent de nouveaux usages. Le multifonction, locomotive du marché depuis déjà quelques années, illustre cette course à l’optimisation. Pourtant, on aurait presque oublié le tour de force qui consiste à concentrer plusieurs fonctions dans un seul appareil : le MFP est devenu un appareil presque banal, dont on exige beaucoup. Il lui faut se connecter facilement au SI de l’entreprise, être évidemment partageable, se montrer le plus discret possible, à la fois en termes de décibels et d’encombrement, se contenter de peu d’énergie, présenter le coût à la page le plus bas et, bien sûr, assurer des travaux de bonne qualité. Revient en plus à ce périphérique à tout faire l’articulation de la gouvernance documentaire.

Consommation d’énergie, des progrès à faire

En terme de segment, le laser arrive toujours en tête dans les entreprises. Une place de champion gagnée à coups de développements et d’avancées courant sur près d’un quart de siècle. Ecran tactile, chargeur automatique de documents, mode recto-verso, consommables facilement remplaçables, moins chers et beaucoup plus green, les modèles jouent à la fois sur l’ergonomie et la productivité. Ils consomment aussi moins d’électricité, mais il reste des progrès à faire, la technologie laser étant particulièrement énergivore pour amener le four à température requise. Malgré les initiatives de concepteur qui cherchent à réduire les temps de préchauffage ou à concevoir des toners qui fonctionnent à une température bien plus basse que la moyenne, le problème n’est pas vraiment réglé. L’arrivée d’imprimantes et de multifonctions LED n’a pas non plus fourni de résultats satisfaisants sur le plan de la consommation d’énergie… Le jet d’encre reste encore la technologie la mieux placée. Celle-ci vient d’ailleurs une nouvelle fois disputer la suprématie du laser au bureau avec des modèles basés, entre autres, sur le micropiezo qui rivalisent désormais en termes de vitesse et de qualité.

L’or multicolore

Autre piste d’amélioration, le consommable, enjeu capital tant il représente une source de revenus pour les constructeurs mais aussi un levier d’économies pour les utilisateurs. Des cartouches hautes capacité bardées d’électronique tentent ainsi d’optimiser la consommation pour répondre à une demande qui n’est plus prête à payer au prix fort le consommable. Mais c’est surtout au niveau de l’or multicolore lui-même que les concepteurs font porter leurs efforts : la chimie des toners, comme celles des encres à pigments et à colorants, sait se montrer de plus respectueuse de l’environnement et parvient à imprimer sur de nombreux types de support avec des résultats remarquables. Elle permet même à l’impression de s’effacer au bout d’un certain temps ou de durer plusieurs siècles, nous assure-t-on ! Pour autant, l’empreinte carbone liée à la fabrication, l’usage et le recyclage des encres et toners reste toujours l’une des plus élevées du cycle de vie des solutions d’impression.

L’ergonomie n’est pas en reste. Avec une volonté marquée de concevoir des systèmes de moins en moins encombrants, silencieux et utilisables par des personnes handicapées, les constructeurs revisitent le design et la place des machines au bureau. Sans parler du développement d’interfaces directement reliées au net, avec à la clé des applications qui enrichissent la gestion du document, ni des possibilités de gestion de la mobilité qui ouvrent via le cloud de nouveaux horizons organisationnels.

Sources : Printnews

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Déployer un parc de systèmes d’impression

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A priori, en dessous de 20 matériels, ça paraît plutôt simple. Et pourtant…

Déployer 20 photocopieurs, ne nécessitait que de s’assurer que les emplacements prévus étaient suffisamment grands et équipés d’une prise électrique. Déployer une vingtaine d’imprimantes était un peu plus complexe mais ne nécessitait que de s’assurer de la disponibilité d’une prise réseau ou d’un port USB et d’une méthode efficace de déploiement des drivers.

Déployer un parc mixte d’outils d’impression optimisé nécessite une vraie gestion de projet. Il faut :

  • Prévoir les éventuels travaux nécessaires : installations de prises réseaux, de prises téléphoniques, aménagements d’espaces (tables, étagères)…
  • Prévoir le cadencier précis de déploiement (combien de machines par demi-journée, sur quelle durée,…)car il est souvent peu rationnel de se contenter de fixer une date.
  • Prévoir le cadencier de retrait des matériels en place. Les fournisseurs non retenus font souvent preuve de peu de bonne volonté pour retirer leurs matériels et les imprimantes acquises posent parfois des problèmes de stockage ou de gestion des déchets.
  • Prévoir les réglages par défaut qui seront mis en place sur l’ensemble du parc : recto-verso, N&B…
  • Prévoir le déploiement des drivers d’impression, des utilitaires pour scanner, faxer, sécuriser, tracker…
  • Prévoir le planning des formations utilisateurs en envisageant si possible une séance dès la mise en place et une autre 3 semaines plus tard pour les fonctions avancées.
  • Prévoir la gestion des consommables : approvisionnement, création du stock tampon, procédures de commandes automatisées, recyclage des cartouches vides…

Certains diraient qu’une fois le ou les prestataires choisis, le projet d’optimisation du parc est terminé. J’ai tendance à penser qu’il ne fait que commencer… Pour leurs clients grands comptes, les prestataires mettent à disposition un chef de projet qui va piloter tous ces aspects. mais pour les autres, il faudra trouver d’autres ressources. Une des solutions peut être de confier le pilotage du déploiement au consultant qui a mené l’audit ou à un spécialiste du secteur. Au final, il peut s’avérer très judicieux et économique de consacrer une petite partie des économies générées par l’optimisation au pilotage du déploiement du parc. Combien coûte un retard de livraison de plusieurs jours ? Combien coûte l’indisponibilité d’un matériel loué pour cause de connexion retardée ? Combien coûte le temps perdu par les utilisateurs à s’auto-former sur des matériels dont ils n’utiliseront que 10 % des fonctionnalités ? Combien coûte le temps passé par vos équipes à trouver une place temporaire pour les matériels à jeter ou à faire reprendre ?

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Technologie laser et émission de particules

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Plusieurs études, dont une étude australienne sèment le doute, même si sur son site HP en réfute les conclusions. Elles indiquent que dans le cadre d’une utilisation normale une imprimante laser émet des poussières fines et ultra-fines en quantité cinq fois plus élevée qu’elles ne le sont dans une rue passante. Les tests réalisés sur une centaine d’imprimantes laser, toutes maques confondues, montrent une montée importante des émissions de particules dans les bureaux entre 8 et 18 heures.

La société autrichienne Dexwet Technology a déposé des brevets portant sur une technologie de filtres spéciaux réduisant les émissions de poussière fine des matériels laser et permettant de les faire descendre à un niveau acceptable.
Ce filtre a également la propriété de laisser suffisamment de circulation d’air pour que la chaleur à l ’intérieur de l ’imprimante reste stable.

Katun a signé un accord de commercialisation mondiale avec cette société et propose désormais ce filtre dans son catalogue. La société Farbax annonce également qu’elle va prochainement proposer une gamme de filtres pour les imprimantes laser.

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Le contrat coût à la page

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Promu par les fabricants de copieurs puis par les constructeurs d’imprimantes, le fameux contrat de coût à la page est devenu Le modèle économique sur lequel se construit la majorité des politiques d’impression. Il couvre aujourd’hui toutes les typologies d’entreprises qui souhaitent globaliser leurs coûts de fonctionnement. Matériel, consommables, maintenance, le service de facturation à la page fédère toutes les charges pesant sur des imprimantes ou des copieurs. Un principe en apparence simple. On peut en effet le voir comme un forfait « tout compris », identique à ce que l’on trouve dans le monde de la téléphonie ou de l’automobile. La formule rassure bon nombre d’entreprises qui n’ont plus qu’à s’acquitter d’une facture mensuelle ou trimestrielle pour accéder à une infrastructure d’impression, en gardant le choix d’acheter ou de louer l’équipement.

Attention cependant à  la volumétrie inadaptée qui plombe le contrat, le matériel surdimensionné qui fait grimper le TCO (coût total de possession) ou encore les mauvais choix de financement qui asphyxient la trésorerie … des écueils existent mais le contrat de coût à la page n’est que la somme de compromis, une négociation où chaque partie doit trouver son intérêt.

« Le contrat coût à la page séduit désormais tous types de PME, y compris celles de moins de 10 employés », constate Daniel Mathieu, directeur du marketing, de la communication et du développement durable de Konica Minolta Business Solutions France. « Selon une dernière étude sur l’impression menée par GFK, 17,5% des entreprises ont déjà souscrit à un contrat coût à la page. Elles souscrivent même de plus en plus fréquemment à un tel contrat pour les imprimantes.

Source : Printnews

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Impressions sécurisées

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Certaines entreprises ont une stratégie de sécurité qui inclut les cinq « piliers » de la sécurité mais peu d’entre elles prennent en compte les informations liées aux impressions « papier » générées par le personnel via le réseau informatique !

Dans une entreprise, et particulièrement lors de l’utilisation d’une imprimante en réseau (c’est-à-dire partagée et physiquement accessible par plusieurs utilisateurs), un nombre important d’impressions est chaque jour oublié ou n’est pas immédiatement récupéré « sur » l’imprimante concernée, posant ainsi un problème de confidentialité important. En effet, n’importe quel collaborateur ou personne se trouvant sur le site de l’entreprise peut alors avoir accès à un document imprimé sur l’imprimante en réseau, le lire, l’emporter, le détruire ou le copier. Les risques sont multiples et d’autant plus critiques lorsqu’il s’agit de documents financiers, contractuels ou stratégiques.
La tentation de « s’emparer » d’un document laissé sur une imprimante est d’autant plus fort que les personnes ont connaissance de la classification de ces documents en tant que « public » (ouvert à tous), « confidentiel » (accès restreint à certaines personnes) ou « strictement confidentiel » (réservé à un groupe très ciblé) ; ce qui est fréquent dans les entreprises de taille moyenne et dans les grands groupes.

Les lois sur la protection des données sont strictes et sont également valables pour les données imprimées sur les imprimantes de l’entreprise.

Il existe par exemple des solutions d’impression sécurisées permettant de stopper le document au niveau d’un serveur sécurisé qui sauvegarde temporairement le document jusqu’à ce que son propriétaire s’identifie sur l’imprimante (via par exemple un code, un badge personnel, etc.). Une fois identifié, le document peut être effectivement imprimé. Cette fonctionnalité est également viable pour les imprimantes réseaux, qu’ils s’agissent d’imprimantes traditionnelles ou d’imprimantes dites multifonctions (pouvant imprimer, scanner -reproduire- et faxer).

En ce qui concerne l’authentification des utilisateurs, tous les standards de sécurité recommandent la mise en place d’une solution robuste ne reposant pas uniquement sur des mots de passe choisis et maintenus par les utilisateurs, évitant ainsi un accès permanent aux données confidentielles. Les cartes à puces électroniques ou les mots de passe générés automatiquement toutes les minutes voire même le concept de biométrie (reconnaissance des empreintes digitales, de l’iris de l’œil, etc.) peuvent appliquer au domaine de l’impression

Il est aussi possible de contrôler l’utilisation d’imprimantes multifonctions à travers l’accès à leurs fonctionnalités. L’entreprise peut implémenter une politique de sécurité autorisant certains utilisateurs à se servir des fonctions « scan to e-mail* »(numériser pour créer un e-mail) ou « scan to fax** » (numériser pour créer une télécopie) alors que d’autres collaborateurs ne pourront qu’imprimer ou copier des documents. Cette approche, très pragmatique, permet de contrôler le flot de documents imprimés et de définir des profils d’utilisateurs associés à chaque usage. Cette stratégie contribue conjointement à la réduction des coûts d’impression et  à la mise en conformité de la politique de sécurité de l’entreprise (protection des données, lois sur les propriétés intellectuelles, etc.).

L’administration de parc, permet également d’obtenir une vue d’ensemble de l’utilisation du parc d’impression, et par là même de le sécuriser. Les solutions d’administration fournissent des rapports précis  sur les données circulant sur le réseau, y compris les impressions et répondent ainsi  aux exigences des standards ISO 17799 ou PCI (Payment Card Industry). Depuis une console centrale, l’administrateur créé des rapports déterminant le nombre de documents imprimés par machine, par site ou utilisateur, …..

Les solutions d’impression sécurisées offre également un contrôle des imprimantes sur le plan logistique. Par exemple, elles permettent de détecter une nouvelle imprimante sur le réseau et d’harmoniser la politique de sécurité avec le reste du parc d’imprimantes en place dans l’entreprise. Ce qui permet également de limiter les problèmes de support technique.

Comme on peut le voir la mise en œuvre de solutions d’impression sécurisées  peut finalement être rentabilisée très rapidement par à la réduction des coûts induite (en papier, toner, maintenance techniques).

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Côté innovation, l’heure n’est plus aux grands bouleversements comme a pu l’être le passage du noir & blanc à la couleur. Aujourd’hui, les technologies d’impression sont techniquement abouties, notamment en termes de rendu et de qualité d’impression, et surtout en fiabilité. En matière d’innovation technique, il faut s’attendre dorénavant plus à des ajustements technologiques qu’à des révolutions.

Désormais, les constructeurs concentrent leurs efforts de R&D sur le développement de services et de solutions d’aide à la productivité. C’est la convivialité dans l’utilisation du matériel qui est la priorité des constructeurs. Cela passe par des panneaux de configuration en couleur, la possibilité pour l’utilisateur de créer ses propres boutons sur la machine pour bénéficier de tâches répétitives automatisées… L’utilisateur crée son propre environnement ce qui lui permet d’être plus productif.

L’innovation technologique n’est cependant pas totalement absente, même dans une technologie aussi aboutie que l’impression laser. Ainsi, la dernière génération des matériels laser HP est équipée de la technologie de fusion instantanée permettant de réduire leur empreinte environnementale en diminuant leur consommation énergétique de moitié. Chez Brother, c’est l’arrivée sur le
marché en novembre dernier de la nouvelle gamme de matériels laser couleur à LED qui rend le prix des matériels d’impression
couleur encore plus accessible.

Les avancées technologiques dans le domaine du jet d’encre vont également dans le sens d’une plus grande accessibilité de la couleur pour les petites entreprises. Les imprimantes jet d’encre grand public ont un prix d’acquisition peu élevé, en revanche elles se révèlent coûteuses à l’utilisation en raison du prix des consommables. On leur reproche également leur vitesse d’impression pas assez rapide dans le cadre d’une utilisation professionnelle. Deux constructeurs, Epson avec les imprimantes micro piezo lancées il y a un an et HP avec la nouvelle gamme Office Jet Pro lancée fin 2009, ont réussi la synthèse technologique de deux savoir-faire pour développer des imprimantes jet d’encre de nouvelle génération permettant de proposer le meilleur du jet d’encre pour un usage professionnel.

Aujourd’hui, la prise en compte des attentes environnementales des utilisateurs est devenue un nouvel axe de recherche et d’innovation pour les constructeurs. Actuellement, les recherches s’orientent vers la réduction de l’empreinte carbone, la réduction du bruit et de la consommation.

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Vous avez dit impression sécurisée ?

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Pas de politique d’impression ni de services associés sans système d’authentification efficace. Le choix de solutions reste large mais peu d’innovations viennent bouleverser le secteur. Konica Minolta, pionnier de la reconnaissance biométrique avec des systèmes capables, par exemple, d’identifier le faisceau veineux d’un doigt, vient toutefois de présenter lors du salon Info to doc des multifonctions protégés par la technologie BAN (Body Area Network ou réseau corporel de communication).

Le procédé utilise le corps humain comme support de communication, au lieu de câbles ou d’ondes radio, pour transmettre au multifonction les informations contenue dans un badge d’entreprise. Il suffit de toucher la machine pour accéder à un processus ou libérer une impression, et, dans tous les cas, activer la traçabilité sur laquelle repose sécurité et comptabilité. Une première dans le domaine de l’impression. Développée en partenariat avec Dai Nippon Printing, la solution devrait se généraliser sur les gammes Konica et tenter d’autres fabricants.

Mettre à profit l’électricité statique produite à la surface du corps humain n’est cependant pas tout à fait nouveau. Déjà sollicités dans la surveillance et de la prise en charge à distance de la santé des patients, les réseaux BAN fournissent des informations en temps réel quel que soit l’endroit où se trouve une personne disposant d’une antenne miniaturisée et intégrée aux vêtements ou dans des objets du type montre ou badge.

Source : printnews

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Optimiser ses services d’impression en Europe

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Une étude menée par IDC et commanditée par Ricoh montre qu’au-delà des facteurs liés aux coûts, les raisons principales pour optimiser ses services d’impression en Europe sont les suivantes :

  • changer les habitudes d’impression des collaborateurs.
  • rationaliser les flux documentaires liés aux processus métiers.

Les résultats de l’étude pour la France sont en parfaite adéquation avec ceux de l’Europe. Il ressort clairement que les entreprises cherchent dorénavant à améliorer leurs processus internes. Interrogés sur les changements qui avaient eu lieu au cours des 12-18 derniers mois dans leur entreprise, les dirigeants français ont mis l’accent sur la mise en place d’un approvisionnement de  matériels d’impression (MFP, imprimantes) centralisé afin de mieux gérer les coûts (score moyen de 8 sur 10 correspondant à « tout à fait d’accord ») et par la même bénéficier d’une plus grande efficacité. En adressant les flux documentaires intensifs, Les entreprises se sont aperçues que les flux documentaires intensifs étaient l’un des derniers secteurs  offrant un potentiel de gains considérable en termes d’efficacité et de productivité.

Selon cette enquête, les entreprises exigent de la part des fournisseurs une expérience significative et des références solides dans le
domaine du conseil lié aux processus et flux documentaires. Nous avons demandé aux personnes interviewées de hiérarchiser différents éléments, selon leur probabilité d’être inclus dans un contrat d’optimisation des services d’impression. Après les
éléments habituels relatifs au matériel et aux fournitures, elles ont mentionné parmi leurs priorités les « services de conseil liés à
l’infrastructure d’impression/de photocopie/de numérisation.
» C’est pourquoi IDC estime que les sociétés qui cherchent à externaliser ou à s’associer avec un prestataire de services doivent choisir un fournisseur capable de démontrer que son expertise va au-delà de l’environnement de production, et comprend en particulier le conseil en gestion des documents et en optimisation des flux et des usages.

Source : livre blanc IDC pour Ricoh

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Les vagues ?

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Après le Big Bang, je vous propose de nous intéresser au changement par vagues.

Il s’agit toujours d’optimiser le parc et d’arriver à la mise en place d’un schéma cible « idéal ». Mais, cette fois, le parti pris est celui de la progressivité.

Le projet sera mené par vagues successives. Le découpage peut être fait :

  • en fonction des dates d’échéance des contrats de copieurs. Le parc est découpé en zones d’impression et dès que le copieur d’une zone arrive à échéance, la zone est optimisée par mise en place des matériels préconisés et suppression des matériels existants.
  • en fonction de projets annexes. L’optimisation peut suivre les phases du déploiement d’une nouvelle infrastructure informatique, d’une réorganisation de locaux…
  • en fonction d’un plan de progression destiné à accompagner l’organisation dans ce changement. Dans un 1er temps,  les imprimantes individuelles dans un même bureau sont remplacées par des imprimantes réseau dans le bureau et les copieurs sont remplacés par des multifonctions dimensionnés pour absorber les volumes à venir. Dans un second temps, les imprimantes en réseau qui impriment de faibles volumes sont supprimées et les utilisateurs formés et accompagnés pour l’utilisation du multifonction centralisé. Dans un dernier temps, les imprimantes (à l’exception de celles des VIP et de celles qui répondent à des besoins spécifiques) sont totalement supprimées. Une autre progression peut être définie service par service (un service est choisi comme champion de l’optimisation, il est le premier à être équipé d’un parc optimisé et sert de modèle aux autres qui suivent par vagues).

Cette méthode permet de ne pas payer de pénalités de résiliation. Elle permet de prendre le temps de la formation et de la communication autour du projet, assurant ainsi l’adhésion des collaborateurs. Elle limite les risques puisque des solutions de repli sont toujours possibles le temps de résoudre le « couac » éventuel.

Elle est très souvent choisie pour mener les projets d’optimisation. Cependant, elle a aussi ses inconvénients. Le maintien, même provisoire, de matériels individuels freine certains utilisateurs dans leur apprentissage de bonnes pratiques d’impression. Les économies espérées ne seront pleinement réalisées qu’à la fin du processus qui peut être assez long. L’équipe projet interne devra gérer plusieurs prestataires en même temps dont certains qui comprendront très vite que leur parc est mourant et ne seront donc pas forcément très coopératifs. La finalité du projet peut être remise en cause par des évènements imprévus (déménagements, restructuration, changement de direction…).

Comment choisir entre Big Bang et changement par vagues ? La taille du parc est déterminante : il est évident qu’un parc de plus de 1000 matériels ne pourra pas être optimisé selon la méthode du Big Bang (plusieurs Big Bang successifs sont cependant possibles, par site par exemple). Les échéances du parc de copieurs influeront également le choix: si le parc fait déjà l’objet d’un seul et unique contrat le Big Bang est à étudier, si les échéances s’étalent sur plus de 18 mois, les vagues successives seront moins coûteuses.Enfin, les objectifs prioritaires du projet seront à considérer : la réduction rapide des coûts amènera certainement à envisager une démarche de Big Bang alors que la réduction des volumes imprimés nécessitera l’évangélisation des utilisateurs, la mise en place de solutions logicielles…et donc une démarche par vagues. D’autres critères entrent également en compte (hétérogénéité du parc existant, maturité du projet, constitution des équipes internes…). Chaque cas est particulier mais, dans tous les cas, la question du choix entre Big Bang et changement par vagues doit être posée dès le début du projet et tranchée suite à l’analyse de la situation et non à un à priori.

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